Un exemplaire du Coran brûlé par un pasteur américain


Pourquoi s'affoler ? Il en reste encore des millions...

Le pasteur intégriste américain Terry Jones a mis à exécution dimanche sa menace de mettre en scène un autodafé public d'une copie du Coran, un projet qui avait suscité un tollé il y a six mois dans le monde musulman mais aussi chrétien, a rapporté l'AFP dans une dépêche datée du 22 mars (hier, ndmm, note de moi-même).

Pour ceux et celles d’entre vous qui ne connaitraient pas le pasteur Terry Jones ce qui, du reste, ne m’étonnerait guère, voici un bref rappel : Monsieur Jones, Terry de son prénom, est né il y a quelques années de cela, dans un endroit dont je m’empêcherai de vous donner le nom exact afin de ne pas salir la contrée qui vit naître cette ordure. Pyromane dès son plus jeune âge, excentrique mais très inintéressant, qualités qu’il gardera toute sa vie, on raconte qu’il menaça un jour de mettre le feu à une dizaine d’exemplaires de ‘Oui-Oui et les ours en peluche’ juste pour se faire remarquer auprès de nombre de ses copains de classe qui en étaient fans. Menaces qui, au grand dam du petit Terry, les laissèrent indifférents et ne lui valurent pas plus d’attention de leur part. Outré par cet affront, Terry, passa à l’acte en espérant que ses copains daignassent poser un regard, fût-il méprisant, sur sa minuscule personne cette fois-ci. Mais, pour comble de malheur, il n’en fut rien, et à partir de ce jour Terry Jones fit pour commencer vœu de chasteté, afin d’entretenir le feu au cul de sa petite-amie qu’il rencontra, dit-on, à la Saint-Jean, et jura de ne pas prendre de repos tant que les gens n’eussent pas regardé à l’unisson en direction de sa méprisable personne. Voilà pour la petite histoire.

N’est-il pas après tout plus jouissif, à l’image des braves camarades de Terry, d’abandonner un rustre aux ardeurs de ses désirs insensés que d’en faire cas ?  

Enfin, juste une prière, ‘Père pardonnez leur, ils ne savent pas ce qu'ils font’*. Hein pas vrai, Jésus ?     
*  Luc (23, 34)


Par Nazim Baya

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