Abderrahmane Farès


Abderrahmane Farès est l’un des anciens délégués financiers de l’Algérie. Il est né le 30 janvier 1911 à Akbou dans la wilaya de Béjaia.

En 1949, il est élu à l’assemblée constituante et préside l’Assemblée Algérienne dans le sud puis exerce la fonction de notaire en 1953 à Koléa dans l’ouest algérien.

Dans ses plans qui visent à contrer la Révolution, la France tente d’exploiter Abderrahmane Farès après le déclenchement de la lutte armée mais en vain puisque le Front de Libération National (FLN) à déjouer leur tentative.

En 1956, il part en France et s’y établit tout en collaborant avec la Fédération de France du Front de Libération National dans le but de collecter les fonds nécessaires dont a besoin la guerre de Révolution par le biais des cotisations des émigrés.

La police française l’arrête le 4 novembre 1961 et ne sera libéré qu’après la proclamation du cessez-le-feu.

Il est nommé à la tête de l’Exécutif provisoire algérien et prononce durant son mandat en tant que responsable du maintien de l’ordre un célèbre discours télévisé le 30 mars 1962 appelant à la paix et au rejet de la violence surtout pour stopper les opérations meurtrières de l’Organisation Armée Secrète (OAS).

Il s’oppose à Ben Bella en dénonçant sa politique autoritaire ce qui lui vaut une arrestation en juillet 1964. Après sa libération un an après à l’arrivée de Houari Boumédiène, il se retire de la scène politique et publie son autobiographie en 1982.

Il est décédé le 13 mai 1991 à Zemmouri dans la wilaya de Boumerdes.

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