samedi 30 septembre 2017
Algérie : Passeport biométrique, la confusion chimérique !
Devant l’amalgame et la polémique qui règnent au sujet de la carte et du passeport biométrique, allant jusqu’à impliquer des personnalités dans un débat stérile et sans issue. Et vu que les enjeux sont hors du contexte « prétendu », laissant « verser » des efforts qui auraient pu être utilisé à d’autres fins, comme celles d’unir la nation et les idéologies. Ne pouvant se taire face à ces « dérives chimériques », je me permets d’user de l’arme et de l’art de la plume sans pour autant en abuser.
Commençant par rendre un hommage à l’orateur de cette phrase, dont le sens et le contenu nous permettent d’écrire des tomes, et d’en pleurer si on réussi à l’interpréter à sa juste valeur.
Cat Stevens disait : " Heureusement que j’ai connu l’Islam avant de connaître les musulmans ", il y’a de cela pourtant bien longtemps… Cette phrase est-elle toujours d'actualité ? Fort heureusement l’exception confirme la règle, et les fidèles de l’Islam sont loin de tout reproche.
Sans vouloir faire de la démagogie ou de la philosophie pour donner à mon écrit quelques lignes de plus, ce n’est nullement le but recherché. L’intérêt dans tout ça c’est de tenter modestement à faire passer un message clair et sans ambiguïté, à l’ensemble des catégories. Ecrire c’est bien, parler c’est encore mieux, mais convaincre ce n’est vraiment pas facile.
A l’exclusion d’une quelconque exagération, ni généralisation des faits, car étant fortement persuadé que les valeurs humaines ne relèvent nullement de la science exacte. Je dirais que de nos jours, quelques "faux ambassadeurs " de l’Islam représentent mal cette religion, et lui confèrent une attention internationale particulière, non pas par leur bien faits, mais malheureusement par les comportements " entachés " d’irrégularités des uns et d’incompréhension des autres.
Le hadith du prophète Mohammed (sala laho alayhi wa salém) résume pourtant bien l’islam : " la religion c’est la transaction "; En d’autres termes, l’islam c’est ton comportement avec ton prochain, c’est l’échange d’actes divers, c’est le sourire, la culture, l’ouverture au monde, l’amour, le respect des libertés individuelles,..., c’est la paix, la la justice, l'échange d'idées, la tolérance et l'intelligence.
Certains " Pseudo musulmans ", si on peut les appeler ainsi pour épargner les fidèles, s’adonnent à des agissements et actes irresponsables qui n’honorent en rien cette religion tant innocente qu’affective. Ils font subir à l’islam des maculations qui lui sont étrangères. Loin de là, l’islam est plus noble que ça. Mais la confusion faite que certains le cernent dans un contexte si étroit, le limitant ainsi à de simples usages somatiques extérieurs…
On s’est trop attardé sur les futilités qui ne servent en rien telle ou telle religion, en laissant derrière nous l’essentiel de l’existence.
Comme j’ai toujours illustré mes écrits par des petites histoires tirées du réel, je vous raconte un petit fait d’où en découle la conclusion pratique à toutes ces lignes :
" Une sœur musulmane, que je respecte beaucoup, a constaté un jour que sur un œuf de poule, c’était écrit " Allah ". Elle commença alors à faire du porte à porte, quartier par quartier, pour montrer aux autres ce fait mystérieux à ses yeux.
J’étais le seul à ne pas me bousculer pour voir. Son étonnement de mon indifférence (c’est du moins ce qu’elle pensait !) m’a donné l’exclusivité d’être interpellé par cette dame et voir l’œuf de plus prés.
- Mais pourquoi cette ignorance ?, m’accusa t-elle. Vous n’êtes pas croyant ?!
- Mais non petite !, moi je vois ce genre d’œuf matin et soir. La coquille de l’œuf se forme au dernier tiers de l’oviducte et c’est le plissement de cette membrane qui lui confère tel ou tel aspect. Par moment (stress à la ponte) vous pouvez avoir des schémas plus spectaculaires.
- Et alors !, vous ne reconnaissez pas la Grandeur de Dieu ? Elle rétorqua méchamment.
- Mais non ma sœur, la Grandeur de Dieu est dans la composante même de l’œuf, qui défie toute création. La grandeur de Dieu est plus forte que l’air qu’on respire.
Elle a pleuré et s’est sauvée en courant, en laissant derrière elle un malheureux œuf cassé.
Mais à l’aide de quelques mots dits gentiment, elle a fini par comprendre à jamais que l’Islam est plus glorieux que ces "mystéres", et ses fideles peuvent ne pas porter de barbe, ni de " Kamis ", et étayent haut et fort l’Islam dans leur cœur sans crier sur les toits ni faire le tour des quartiers…
Par Azzedine
Kamel Daoud et Michel Onfray dans l'émission C l'hebdo
Kamel Daoud, l'écrivain romancier et journaliste chroniqueur algérien était l'invité de l'émission C l'hebdo aux côtés du philosophe polémiste français Michel Onfray. Kamel Daoud était présent pour parler de son dernier livre Zabor ou les Psaumes où il a eu l'occasion d'aborder certains sujets qui font toujours polémique à propos de l'islam, des islamistes , du terrorisme et des musulmans dans le monde arabe et les communautés musulmanes dans les pays occidentaux.
dimanche 24 septembre 2017
Le consomm’acteur algérien sur fond de tous les débats
A l’ère du marché du libre échange et en l’absence d’une régulation efficace des prix. Et à la veille de l’adhésion de l’Algérie à l’O.M.C (Organisation Mondial du Commerce).
Le citoyen algérien doit passer d’un simple consommateur à Roi ! Il est un maillon principal et essentiel de la chaine de production et de commercialisation. Sans ses exigences, l’économie n’aura aucun avancement qualitatif, ni quantitatif d’ailleurs. La mondialisation est en partie responsable de cette surconsommation…
Son statut (le consommateur) ne lui permet plus d’accepter tout ce qui « s’offre » sur les étals. La diversité des produits l’oblige à devenir un acteur vigilant. Pour se faire, il doit user de ses cinq sens avant de « glisser » sa main dans sa poche. Parfois le « sixième sens » lui est indispensable, en se donnant le droit d’investigation sur la « politique » du marché.
Il doit en outre être grand observateur et à la une des informations pour ne pas être leurré au cas où tel ou tel commerçant désire écouler sa marchandise à bas prix. Sans son éveil, les équipes de contrôle (qui effectuent un travail colossal sur terrain) n’auraient aucun soutien.
De nombreux signes démontrent des changements importants dans les habitudes de consommation depuis les années 80. Le consommateur se responsabilise, il achète de moins en moins aveuglément. L’aspect éthique d’un produit prend de plus en plus d’importance dans l’acte d’achat. Beaucoup de sociétés l’ont compris et ont déjà intégré ces préoccupations dans leurs politiques de production et de vente.
Mais le nouveau tournant, que prend la société de consommation, représente-il un vrai besoin d’altruisme et d’équité de la part des consommateurs ?
Avec l’entrée en vigueur du système HACCP, de la certification ISO et des produits « C.E ». Et dans l’attente d’une chaine audiovisuelle thématique sur les risques alimentaires et la contrefaçon, le « consomme-acteur » a du pain sur ...la scéne.
Par Azzedine
samedi 23 septembre 2017
Les paroles s’en vont mais les beaux parleurs restent
Vous avez ma parole ! Et c’est une parole d’homme mes frères qui s’adresse à vous ! Ce n’est pas une parole en l’air ! Vous me connaissez ? Je suis droit ! Il faut me croire. Vous pouvez dormir sur vos deux oreilles. Ce ne sont pas de belles paroles ! Je le jure ! Et je ne mens pas. Tendez moi la main et je travaillerais pour vous. Paroles, paroles, paroles.
Tout le monde me connaît « ya el-khawa ! «je suis flen et je marche nichane et je ne manque jamais à ma parole. La parole chez moi, c’est comme du fer. Moi, je suis de ceux qui meurent pour « el-sene « (la langue). Je ne suis pas de ceux qui ont un flanc renard et l’autre flanc loup.
Donnez moi vos voix et je vous donnerai ma parole. Donnant ! Donnant ! Je suis loyal envers ceux qui me font confiance. C’est un serment que je fais ici devant dieu. Et j’engage ma parole pour défendre et faire ce que je dis. Vous êtes tous témoins. Je suis un homme de foi, de principe et mon idéal et la droiture.
Faites moi confiance et vous ne le regretterez pas dans l’avenir. Pour cela votez pour moi.
Je vous donnerez des logements a tous. Et il y aura du travail pour tous. Je combattrais la corruption partout ou elle se situe. La porte de mon bureau sera toujours ouverte aux citoyens. Moi je travail dans la transparence et je suis blanc comme neige.
Je ne mange pas le pain qui provient du h’ram (péché). Je vis de ma sueur et de mon revenu gagner honnêtement.
Et c’est ainsi à chaque échéance élective. Aussi le moment venu de la convocation électorale et après avoir pris le soin de designer nos futurs élus. Ces faux usagers du serment nous embobinent à chaque fois avec leurs fausses promesses électorales. Et des qu’ils accèdent à leurs objectifs ils perdent subitement la mémoire et se cachent derrière l’oubli pour mieux nous rouler encore une fois de plus dans la farine comme des sardines, comme toujours...
Par Adel
Apathie
Votre simple vue m'horrifie, vos visages pleins de compassion me donnent le tournis, je sais que si vous pouviez, vous m'achevriez volontier.
La pitié me dégoutte, l’air mi-compréhensif mi-scandalisé que vous entreprenez me désabusent. Je me fait comptée parmi les cas désespérés, je devrais me comporter comme tel : me murer dans le silence et la surdité, j'en ai décidé autrement.
" Laisse toi vivre "
Je crois n’avoir jamais véritablement saisi le sens de ces propos.
Je suffoque dans ce monde de paradoxes qui utilise nos divergences et relève nos controverses contre nous. Il y a certains consensus qui ont été formés avec le temps, au mieux nous les instaurons, au pire nous les subissons . Mieux ? pire ? Tout est relatif.
Puis, on s’amuse à se lancer inconsciemment dans les faussés qui se creusent entre nous, de jour en jour, d’année en année, de siècle en siècle . Il y a cette vérité qui nous sert de parachute à chaque fois , nous en sortons indemnes, du moins c’est ce que l’on croit. Tout est relatif
Nous cherchons perpetuellement des réponses à des questions qui n’en ont pas,
Ou nous en trouvons fortuitement à celles qui n’existent pas.
D’où viens cette envie incessante de vouloir toujours tout expliquer, "tout" doit il être constamment un cas d'étude? " Toutes" les questions doivent elles trouver réponses ? Somme nous forcés de les chercher ? et surtout à quoi TOUT cela pourrait il aboutir ? et zut, je m'y prends moi aussi, la nature revient au galop.
Faisons les 3 singes, et ce que nous faisons le mieux aussi : nous la couler douce.
Je vous vois autour de moi plonger dans un laxisme qui vous engloutit petit à petit, pis, la non- chalance s’empare de vous, l’indifférence et la désinvolture s’en lavent les mains, l’ignorance en coule.
Le monde change, elle, toi, et eux avec .
Moi ? je ne sais pas . je rechigne dans le coin qui me reste, je vous contemple de cet œil sournois, je ne vous dévisage pas, ce serait l’obène.
J’ose exhumer vos anciennes peines et vos mémoires, vos joies et vos déboires, lorsque vous ressentiez encore les choses telles qu'elles étaient, lorsque vous les perceviez comme elles se présentaient vraiment, non pas telles que vous voudriez qu’elles fussent.
Les idéologies calfeutrent vos pensées, dévorent vos jugements. Vous vendez votre ame -bienque vile et enflée d'orgueil- au diable.
Alors je demeure partagée entre la joie de faire partie de ce monde, et la désolation de le voir tourner ainsi.
Je crois encore en une chose : que tout est relatif.
Par Clochette
mercredi 20 septembre 2017
dimanche 17 septembre 2017
Algérie : Qu'ont-ils fait du 8 mars chez nous ?
Je ne peux nier l'importance de cette journée-là vue son histoire de lutte et de sacrifice. Je ne suis pas en droit d'oublier ce que les autres femmes ont fait pour que cette journée soit fêtée à travers le monde. Je veux juste dire que je ne veux pas d'un 8 mars "à la mode de chez nous".
Je n'ai plus envie de voir toutes ces femmes envahir les rues et prendre d'assaut les salons de coiffure le matin pour rejoindre les salons de thé l'après midi et autres endroits où elles se prendraient pour "divas d'une demie journée ", dans des salles de cinéma (enfin, ce qu'il en reste) et autres salles de fêtes où l'hystérie battra son plein à coup de Bendir et de Derbouka…
Aujourd'hui encore, beaucoup de femmes seraient des femmes comblées d'avoir 6 heures de libre où la plupart n'auront rien d'autre à faire que de se faire offrir des fleurs en plastique (Merci pour la planète, si au moins elles étaient naturelles ces roses…), des textos et des parfums made in china…
Je ne veux pas d'un 8 mars où le patron bedonnant d'une boite privée d'informatique ou d'imprimerie se fait applaudir par toutes les travailleuses autour d'un mille feuilles/limonade où il se fait passer pour le coq du harem en leur payant à manger, leur offrant des services à café mauves et dorés juste pour leur dire : retourne à ta cuisine ! et en leur faisant du pied sous la table car le grand chef c'est toujours lui !
Je ne veux pas de ce 8 mars où on passe à la télé les femmes qui zaama ont su ou pu remplacer les hommes sur un bateau de pêche ou un garage de mécanique ou sur un parking sous prétexte qu'elles ont une vie meilleure.
Je n'ai nulle besoin de prouver quoi que ce soit ! J'ai juste besoin qu'on voit que je suis un être humain capable de sentiment, de sensation, capable de faire mon travail correctement ! Capable d'honnêteté et de loyauté ! Capable de sérieux !!
Alors moi, el youm, je dirai malgré tout bonne fête à ma fille avec un sanglot dans ma gorge !!
Et j'aurai une pensée particulière à Mme Djamila Bouhired et toutes les moudjahidates. Qu'est ce qu'elles sont restées belles ces grandes dames ! A el Kahina ! A Hassiba Henbouali ! A Hassiba Boulmerka ! A Katia Bengana et j'en oublie...
Je dirai aussi bonne fête aux ouvrières, aux chômeuses, aux femmes de ménage et à toutes les bâtisseuses anonymes !!!
Aujourd'hui aussi, je ferai en sorte d'oublier celles qui défendent zaama la femme dans des salons huppés velours-émancipation-petits fours et je ne penserai qu'aux femmes des douars, aux terguietes, aux m'zabietes, à celles qui habitent les régions les plus lointaines et les plus reculées et auxquelles personne ne pense et qui ne savent même pas que l'on fête la femme un certain 8 mars !
Par Kantra
Algérie : Les limites d’une gouvernance approximative
Avec un Gouvernement algérien dont les défaillances, ne serait-ce qu’en matière de gestion des conflits sociaux, sont si manifestes, le pire est à venir. Aucun conflit (Santé Publique, Education, Secteurs économiques…) n’a été traité en temps opportun par des discussions d’abord et des négociations ensuite entre des partenaires crédibles et représentatifs fondées sur les droits et les obligations des uns et des autres en tenant compte des possibilités de l’Etat.
Que les travailleurs, estimant que leur pouvoir d’achat s’est dégradé, exigent des augmentations de salaires et autres moyens pour l’amélioration de leurs conditions de travail, c’est leur Droit. Que leurs employeurs lient la satisfaction de la totalité ou d’une partie des revendications à des obligations de résultats, c’est leur Droit aussi.
Au lieu d’agir selon cette logique connue et acceptée par tous, nos Ministres ne disposant sans doute d’aucun pouvoir de décision et ne pouvant certainement même pas faire des propositions objectives au Président de la République ni démissionner, fuient leurs responsabilités en ne prenant aucune initiative. Les syndicats sont ainsi poussés à la radicalisation de leurs mouvements de protestation à travers les grèves et autres formes de contestation (émeutes principalement).
La grève des enseignants a atteint les limites du supportable puisque des revendications légitimes dont une grande partie a été satisfaite, on est passé à un odieux chantage extrêmement préjudiciable pour nos enfants. Sinon comment expliquer que des enseignants exigent que la gestion des œuvres sociales leur soit confiée ?
Il est temps que ce semblant de gouvernement décide une année blanche qui ne touchera pas seulement le secteur de l’éducation mais l’ensemble des secteurs afin de se donner le temps de procéder à des réformes radicales qui nous permettraient d’avoir dans un proche avenir les travailleurs les mieux payés du monde avec une productivité comparable avec celle des Chinois et une qualité du travail parfaite à l’exemple de celle des Allemands. Quel est l’Algérien qui s’opposerait à cela ?
Pour ma part, je souhaite qu’en matière des relations de travail, le gouvernement bannisse la titularisation définitive et opte pour une contractualisation des personnels, seule forme en mesure de stimuler les travailleurs et permettre le développement harmonieux de notre ressource humaine avec une rationalisation optimale de l’utilisation des ressources matérielles disponibles.
Par Mohamed 1492
samedi 16 septembre 2017
L’Afrique noire, des palestiniens en pire ?
Vu que personne ou presque n’en parle, je vais le faire. J’ai découvert un peu tard, certes - mais vous savez qu’on dit, tard c’est mieux que jamais - que lors du massacre des Palestiniens à Gaza en décembre 2009 et sur lequel la planète entière avait les yeux rivés, d’autres personnes, et là je vais oser dire « beaucoup moins chanceuses que les Palestiniens » (si si, y’en a), se sont faites massacrer. A la différence près, et elle est de taille, que ce fut dans l’indifférence la plus totale, au point que je tombe sur l’info par hasard un an plus tard.
En effet, il n’existe pas une seule vidéo ni image, pas même un polaroid du massacre qui a touché près de 900 civils de la République Démocratique du Congo, d’après Human Rights Watch, qui Dieu merci sont encore là pour regarder… juste regarder.
Alors oui je sais, les morts ne sont ni arabes ni musulmans ! Il y a d’ailleurs un an, j’avais pondu une chronique sur ce que je pensais de l’humanisme des Algériens basé sur l’ethnie et la religion commune, ou comment un enfant fauché à la machette et un autre par un missile ne peuvent susciter la même émotion, voire même l’indifférence totale d’un coté. On reproche à « l’occidental » de s’émouvoir un peu trop sur son 11 septembre, mais sommes-nous meilleurs ?
En décembre 2009 donc, et pour vous la faire courte, coupée à la machette, le groupe de rebelles ougandais de la LRA perpétrait des massacres contre des civils, et avant cela en décembre 2008, donc à la même période (sûrement une tradition à l’approche des fêtes de fin d’année).
Je ne vais pas rentrer dans les détails, car il y a comme vous vous en doutez et comme toujours en Afrique, une histoire complexe entre les armées de la RDC, de l'Ouganda et du Sud-Soudan… et notre vicieux oncle Sam qui chapeaute tout cela bien sûr, car quand deux noirs se font la peau, il y a toujours un blanc quelque part pour faire les poches de celui des deux qui est resté a terre.
Cette histoire m’a donc inspiré cette conclusion : vous savez qui des deux orphelins, l’un palestinien qui échappe au massacre israélien et un autre juif qui a échappé à des nazis, est le plus à plaindre ? Et bien c’est le troisième orphelin africain juste à coté d’eux mais que vous n’avez même pas remarqué.
Par Le roi en paix
jeudi 14 septembre 2017
Assassinat d'Ali Tounsi : La Sûreté Nationale a failli !
Peu importe qui, peu importe pourquoi, peu importe pour qui. Un assassinat ou meurtre reste toujours un acte grave et quand il touche un haut fonctionnaire de l’Etat qui est lui-même chef de la Sûreté Nationale, c’est d’autant plus grave et le comble de l’ironie morbide.
En ce qui me concerne, les détails scabreux de l’affaire ne m’intéressent guère, je me suis arrêté au fait que le mec s’est fait descendre sur son lieu de travail. Que ce soit un collaborateur qui a perdu la boule ou un autre qui les avait, peu importe.
Cette disparition reste tragique pour l’Algérie, dans le sens où elle s’ajoute à la longue liste macabre de dirigeants ou décideurs algériens qui disparaissent sous le feu des armes et que l’Algérie collectionne depuis plus de 50 ans.
L’une des nombreuses réactions qui m’ont interpellé après l’annonce de ce décès, c’est le cynisme dont nous, Algériens, faisons preuve. Oui je l’avoue, à l’annonce de la nouvelle, la dernière chose à laquelle j’ai pensée, c’est à la victime elle-même. En fait, j’ai pensé en premier à tout sauf à cet homme ou à sa famille, chose que l’on a pour d’habitude de penser juste après l’annonce d’une tragique disparition.
Comparée à d’autres, ma réaction fut plutôt timorée. En lisant les commentaires sur le net, on peut facilement en déduire que le défunt aurait loupé la première place du classement de la personnalité préférée des Algériens. Mais la violence des propos de certaines personnes explique tout simplement dans quel état nous Algériens sommes après plus de 15 ans de banalisation d’une violence subie.
Même ceux qui ne nourrissent aucune haine pour ce dernier se sont juste contentés de quelques blagues d’un humour noir que l’on connait bien. Pour une autre partie de la population, la retenue a été de mise de peur de représailles ou de trop se faire remarquer. Y-a-t-il donc eu des Algériens pour lesquels cette disparition a été une vraie tragédie ? Sûrement sa famille et ses proches.
En fait, quand on y réfléchit bien, l’un des éléments les plus tragiques et qui touche directement la victime, c’est de voir que malgré son parcours qui peut sembler bien rempli, voire même une réussite pour certains, n’est pour moi - après ce décès - qu’une défaite cuisante et une vie modérément réussie, pour ne pas dire ratée.
Pourquoi cela ? Déjà par le fait de finir à 70 ans d’une façon aussi scabreuse et surtout, disparaître et voir que ma mort suscite tant de mépris et de cynisme auprès de millions de personnes dont je fus sensé garantir la sécurité. Yen3el bou ce genre de réussite et le pouvoir si c’est pour finir comme ça !
Cela va-t-il donner à réfléchir à ses camarades ? J’en doute.
Paix à son âme.
Par Le roi en paix
mercredi 13 septembre 2017
La Casbah d'Alger vue par Neila Missous (The Crazy Souq)
Reportage vidéo sur la Casbah d'Alger et ses belles ruelles à la rencontre des artisans de la vielle Casbah qui perpétuent la tradition algéroise à travers des œuvres artisanale à couper le souffle ! Ce mini documentaire est présenté par Neila Missous (The Crazy Souq). Reportage fortement recommandé pour les plus nostalgique d'entre vous !
mardi 12 septembre 2017
Algérienne, aveuglée par l'espoir
Je le savais mais je ne voulais pas me l'avouer. Je voulais tellement y croire que j'y avais cru. La chute fait mal, mais heureusement mon inconscient m'avait conseillé de prendre mon bon vieux parachute qui est un compagnon fidèle quand on porte la nationalité Algérienne.
Le foot, j'en est rien à foutre ! Les joueurs en sueurs et musclés idem. La seule chose qui m'avait motivé c'était la magie de ces trois couleurs qui flottent là où je posais les yeux, l'ivresse de ces chants de gloires et d’union comme des appels de siennes.
J'ai été leurrée encore une fois, seulement une illusion de mes propres fantasmes. J'ai foncé droit devant tellement j'en rêvais, tellement je le voulais, une fois encore, il a purement profité de moi, de ma fragilité et de mes sentiments. Suis-je si amoureuse, suis-je si dépendante moi qui a tout pour être heureuse ? Pourquoi je m'accroche encore ? Pourquoi j'en veux encore ? Est-il ma raison de vivre ? Puis-je un jour imaginer la vie sans lui ?
Par Darknes
Un drame de plus pour l'Algérie !
Qu'esgourdais-je ? Des terroristes relâchés au Mali ! Mais c’est de la folie ! Combien sont-ils ? Quatre !! Mais c’est énorme, quatre c’est déjà plus qu’il n’en faut pour détourner un avion de Bamako Airlines et le faire voler sans qu’un incident technique ne vienne le faire se scratcher là où il ne faut pas ! Et ces terroristes sont subventionnés par quel organisme ? Al-Qaïda ?! Ah non, là c’en est trop !
Et oui, il ne fallait pas plus que cette goutte noire pour faire déborder le baril de nos autorités, qui après l’annonce de la libération de ces terroristes, ont demandé le rapatriement de notre ambassadeur au Mali.
Quel désaveu, quelle indignation ! Mais ils pensaient à quoi les Maliens quand ils ont commis cet acte insensé ? Hein ? Ils ne savent pas que l’Algérie n'a que trop payé en vies humaines pour de mettre fin à ce terrorisme ? Et eux, tout ce qu’ils trouvent à faire, c’est relâcher quatre criminels dans la nature ? Contre des otages occidentaux en plus ! Sûrement des quinquagénaires occidentales aux mœurs légères en quête de grosse sensation exotique noire !
Enfin bref, cette libération pose un plus grand nombre de problèmes à notre pays. Et si ces terroristes décidaient de venir en Algérie ? Pire, et si c’était des algériens tiens ! Ce n’est pas un souci en plus ça ? En quoi ? Comment ça en quoi ? Vous n’êtes pas au courant ? Je vous explique.
Nos autorités ont annoncé officiellement que les années passées au maquis seraient comptabilisées dans la pension des retraites des repentis. Oui madame ! Ah, vous voyez le problème maintenant ?
Et bien si nos amis en mission au Mali décidaient de venir se repentir, je vous raconte pas le trou dans la caisse des retraites. Ben oui, nos quatre zigotos vont être considérés comme des expats ! Ce qui signifie : des primes colossales, un salaire mirobolant et ça va faire grimper la cotisation tout ça.
L’Algérie n’avait vraiment pas besoin de ça. On veut bien être gentils et leur filer de l’argent pour nous avoir fait faire de l'exercice durant dix ans (et oui, pour échapper à un mec avec un couteau de boucher, fallait savoir courir vite) mais là, ils abusent. Moi je vous le dis, notre gentillesse nous perdra et faut pas compter sur notre connerie pour rattraper le coup.
Par Le roi en paix
samedi 9 septembre 2017
Des Algériens modèles, ça existe !
Le chef de la police et le maire de l’arrondissement du Petit Maghreb de la ville de Montréal ont voulu remercier toute la communauté Maghrébine pour - je cite - « leur soutien, leur collaboration et leur implication avec les forces de l’ordre. » et cela lors des scènes de liesse des Algériens pour leur qualification au Mondial 2010.
Les citoyens maghrébins ont même été cités comme citoyens modèles par le maire qui se dit fier d’eux !
Bon bon bon, temps mort les copains !
On parle des mêmes maghrébins là ? De nos maghrébins originaires d’Afrique du nord ? De ces gens pour lesquels en France, après chaque victoire ou défaite de l’EN ou une simple virée dans un supermarché, on nous montre des images d’émeutes, de casses, de pillages ? Ceux pour lesquels on nous parle d’interpellations de jeunes maghrébins sarrasins originaires d’Auvergne, à la peau mate, à la pilosité sous le menton développée, aux cheveux frisés, à l’accent prononcé, aux pieds nus le vendredi et à la double identité nationale ? Oui je sais la question est longue !
Non, parce que si c’est les mêmes dont il s’agit, il y a une légère confusion ! Comment des individus de la même communauté, démoulés quasiment du même moule (pour rester poli), peuvent-ils agir de façons si distinctes dans deux lieux différents ? A moins que ça ne soit le lieu qui constitue le nœud du problème ?
Mis à part que la France a tellement stigmatisé, exclu les citoyens d’origine maghrébine, voire même voulu leur interdire de brandir un drapeau autre que le tricolore, hormis donc cette politique de post-colonisateur, le fait qu’une immigration choisie fut lancée par le Québec depuis prés de 20 ans est à mon avis un peu à l’origine de cette nouvelle « race » de maghrébins si différente de celle que l’on peut trouver en France… comment les a t-il déjà qualifiés l’autre …? Ah oui ! de citoyens modèles.
En gros, l’absence de stigmatisation et le fait d’avoir appliqué un filtre migratoire a beaucoup aidé à ce que seuls les citoyens prédisposés à être des modèles aient pu peupler le Québec. Il n'y a qu'à voir la complexité de la procédure d’immigration.
On ne peut au final qu’applaudir et encourager de tels comportements exemplaires de la part de nos compatriotes au sein d’une société occidentale. La France, quant à elle, ben c’est foutu. Les Français n'ont qu'à se démerder avec ce qu’ils ont participé à créer depuis des années. Frankenstein est dans de beaux draps bleu blanc rouge.
Par Le roi en paix
Le temps est les Algériens
Il y a bien des faits concernent les Algériens qui ne se discutent plus, l’un d’entre eux est lié à la ponctualité. Je ne vous apprendrai rien en disant que la ponctualité est à l'Algérien ce que la construction des pyramides est à un archéologue : un mystère !
Oui mais moi, étant une personne extrêmement ponctuelle, j’ai eu tout le loisir et le temps, lorsque je suis arrivé à l’heure à mes rendez-vous, de penser aux raisons de ce retard systématique. Et j’en suis arrivé à la conclusion suivante… qui vaut ce qu'elle vaut, mais bon.
Je pense que l’Algérien provient d’une autre planète et que son horloge interne est réglée sur celle de la planète Jupiter.
Pourquoi ? Et bien Jupiter tourne autour du Soleil en 11 ans, donc pour nous Terriens, qui considérons qu'une année c’est un tour de la Terre autour du Soleil, une année sur Jupiter est l’équivalent de 11 années terrestre.
Du coup quand un Algérien vous dit « j’arrive dans une heure », renseignez-vous sur l’équivalence d’une heure sur Jupiter. Bon, j’ai fait le calcul pour vous et ça vaut grosso modo dire « prends ton temps mon salaud, je suis pas arrivé avant au moins 3 heures ».
Quoi faire pour vivre mieux dans un pays où « avant l’heure c'est pas l’heure, et après l’heure c’est bientôt l’heure » ? La solution la plus logique c’est celle d’aligner son horloge interne sur celle de Jupiter, mais là aussi c’est plus vicieux que ça n'en a l’air. Car l’horloge est variable selon l’Algérien. Donc pas besoin de se fixer une heure de retard, elle risque d’être encore en-dessous de la moyenne d’un autre.
Je pense que j’aurai tout le temps de développer d’autres théories en vue des innombrables rendez-vous qui m’attendent. Et puis dans un autre registre je vais m’intéresser un peu plus à la situation politico-financière sur Jupiter, car avec tous les scandales financiers qui touchent les entreprises étatiques, et à voir avec quel flegme nos dirigeants gèrent ces polémiques, je vais vraiment finir par croire qu’ils sont sortis de la cuisse de Jupiter.
Par Le roi en paix
Mandela - Bouteflika : même combat ?
On fête cette année les 20 ans de la libération de l’illustre Nelson Mandela. Avant son emprisonnement le leader sud-africain entretenait des liens très forts avec l’Algérie, il voulait s’inspirer de notre lutte de Libération Nationale et avait d’ailleurs reçu le soutien total de l’Algérie.
Il est vrai que notre Lutte Nationale reste un exemple sans précédent dans l’histoire du 20ème siècle, qu’un homme comme Mandela s’en inspire est un bien grand honneur. Oui mais… (car avec l’Algérie il y a toujours un mais) Et si Nelson n'avait pas été emprisonné ? Et s’il avait eu la possibilité de former une rébellion avec le financement de l’Algérie, puis de libérer son peuple ? La question que je me pose est : aurait-il continué sur sa lancée et pris l’exemple de notre nation ? Aurait-il suivi le même parcours que ceux qui lui ont inspiré cette révolte ? Peut-être.
Dieu merci , Mandela fut arrêté et la prison lui a épargné une carrière de dictateur.
Qu'en est-il de nos dirigeants, eux qui ont inspiré jadis ce futur prix Nobel de la Paix ? Et bien on peut, si on cherche bien - mais vraiment bien quoi, suffit pas juste de regarder sous le lit - trouver quelques points communs.
Par exemple, la réconciliation nationale ! Car après sa sortie de prison, Nelson Mandela fut élu président et lança une vaste opération de réconciliation nationale… En effet Mandela a, durant tout son quinquennat, tenu absolument à réconcilier les peuples noir et blanc, et cette initiative lui a valu le prix Nobel de la Paix en 1993.
Oui bon, les conditions ne sont pas les mêmes et bizarrement notre réconciliation n'a pas eu le même impact que celle de Mandela. Mais notre Mandela du Maghreb n'a pas encore dit son dernier mot, il lui reste encore 4 ans et il est bien déterminé à faire aussi bien que son illustre homologue Sud-africain.
Le nôtre de président n’est certes pas un prix Nobel de la Paix et ce n’est pas faute d’avoir essayé. Par contre lui aussi a passé plus de 20 ans loin de son peuple… là aussi pas dans les mêmes conditions, je vous le concède, mais vivre au Moyen-Orient ou au fond d’une cellule humide, j’en connais qui supporteraient plus l’humidité.
Au final, et sans une légère touche d’ironie, on se dit que le seul point de divergence entre Nelson et nos dirigeants, c’est que lui n'a même pas eu besoin de reconduire son quinquennat ou de changer la Constitution. Même si Mandela rime avec mandat, un seul et unique mandat lui a suffit à faire entrer son pays dans l’Histoire. Le nôtre, va savoir, pour rentrer son pays dans l’Histoire il espère peut-être que le miracle vienne aussi d’Afrique du Sud cet été !
Par Le roi en paix
lundi 4 septembre 2017
L’Algérie, une famille pas comme les autres
Et voila, c’est reparti pour la scène de ménage !! papa qui s’engueule avec maman. C’est les cris, les coups bas, les engueulades! Et la victime dans tout ca ? ben les enfants comme toujours.
De quel couple je parle ? Mais je vous parle de nos tuteurs, qui se son dit OUI il y a prés de 11ans pour leur meilleur et notre pire. Faut dire que peut de gens auraient parié qu’ils tiendraient aussi longtemps, ils ont même renouvelé leurs vœux trois fois…c’est pour vous dire.
Le prix à payer pour cette bonne entente ? ben c’est que comme pour tous les couples, c’est pas toujours rose, ya par fois des pots cassés que personne ne prend la peine de ramasser.
Je vais vous dire, étant l’un des enfants à charge, pour bien vivre les engueulades entre maman et papa c’est simple, faut s’enfermer dans sa chambre, rester sous sa couette et puis attendre que ça se passe.
Bien sur de temps en temps je m’octroie quelques escapades par la fenêtre. Mais mon rêve comme celui de pas mal de mes frères, c’est de se barrer à tout jamais. Beaucoup ont essayé de faire le mur de la maison, mais manque de bol, chez nos voisins ce n’est pas mieux, et pour le voisin qui a la pelouse la plus verte, faut s’équiper de masque et de tuba.
Allez nous somme 38 millions de frères et sœurs coincés dans la même galère, même si comme tous les enfants dissipés on joue les ados rebelles de temps en temps, on est très vite recadré. Et puis faut dire que papa arrive toujours à nous balader, un match de foot par là, une augmentation d’argent poche par si.
En ce moment papa et maman essayent de nous récupérer chacun de son coté, à coup de contrôle judiciaire, on ressort même les vieux dossiers pour faire peur à l’autre!
Au final je sens que dans quelque temps ces deux la vont se rabibocher, puis partir en vacances découvrir les charmes du sud a Hassi messaoud, sans oublier de nous planter au salon en face de notre dvd préféré : Algérie Égypte à Khartoum.
Par Le roi en paix
Qui est le général Toufik ?
Je rassure ma famille je ne vais pas m’aventurer à critiquer le fameux Toufik, ni l’accuser du moindre crime ! Et pour cause, je n’ai aucune idée de qui ça peut bien être.
Tout ce que je connais sur lui, c’est qu’il répond au doux nom de Toufik, mis a part son prénom, nous avons une photo ! Une seule et unique photo que la presse adore nous sortir. Visiblement quand la photo fut prise le numérique on ne savait pas trop ce que c’était.
Voila, ce personnage se résume donc a un prénom, une photo en noir et blanc et un passé sulfureux avec tout plein d’affaires, d’ailleurs avant de citer ses activités la presse ajoute toujours avant un « De sources proches de Toufik » puis « ce dernier aurait pris un Pépito pour son gouté... »; enfin bref avec « de sources proches » on peu lui faire dire ce qu’on veut.
Du coup je me dis que ce personnage pourrait même inspirer le cinéma, je le vois bien dans le rôle du méchant sorti tout droit d’un roman de James Bond ! Le genre de méchant inaccessible tout le temps fourré dans son fauteuil entrain d’échafauder des plans à dormir debout, comme construire une citée AADL sur Mars afin de se ramasser des commissions par la suite.
Enfin bref, je pourrais continuer avec mes exemples un bon moment, mais si je devais le symboliser, je choisirai le « docteur Gange », vous savez le méchant dans l’inspecteur Gadjet, le mec qui caresse un chat et on arrive jamais a voir sa tronche (ce que ça pouvait m’énerver )... Et puis je me demande pourquoi il serait forcément un méchant ? vu qu’on est sure de rien a son sujet... il pourrait très bien être pétri de bonnes intentions et vivre avec une dizaine de chat autour de lui, qu’il nourrirait avec du Kwiskas le soir avant de prendre sa soupe pour aller se coucher en regardant « le plus grand cabaret du monde »... avouez que c’est plus rassurant comme image.
PS : Si après cette chronique, vous retrouvez mon corps inanimé avec du Kwiskas plein la bouche, vous savez ce qui vous reste à faire... changer pour du Sheba.
Par Le roi en paix
Qui croire quand il s'agit de l'Algérie ?
En Algérie tout ce qui se dit ou s’écrit sur le pays est potentiellement contestable, le moindre article, le moindre avis est soumis à une pluie de remises en question, et l’on prête toute sorte d’alliances et d’intérêts cachés à leur auteur.
L'Algérien a-t-il raison de se méfier autant ? La réponse est bien évidement oui, mais cette méfiance intellectuelle à l’égard des journalistes, des commentateurs, des médias en général et des politiques en particulier a propagé une atmosphère de suspicion qui classe l’Algérie comme unique pays au monde où l’on ne peut se fier à aucun saint et encore moins imam.
Si vous parlez en bien ou en mal de l’Algérie, vous allez être systématiquement pointé du majeur et balancé dans l’une des multiples cases prévues à cet effet.
De nos jours, on dénombre trois types de cases et classifications. La première est celle que notre pays a cultivé depuis 62 et qui fut brandie à de nombreuses occasions, j’ai nommé la célébrissime main de l’étranger. Le deuxième lobby, si je puis dire, c’est celui du clan présidentiel et le dernier celui des fameux DRS (Direction des Renseignements Spéciaux).
Tout article, tout journaliste, tout intellectuel qui pourrait s’aventurer à faire une analyse ou une enquête concernant l’Algérie se verra systématiquement catalogué dans l’une des trois fractions que j’ai citées. Après le fameux « qui tue qui » durant les années 90, nous voila entrés dans l’ère du « qui parle pour qui »
Le constat est là, l’Algérien fut tellement manipulé, a subi tant de mensonges et s’est vu transbahuté dans des machinations ou complots durant tellement d’années , que cela a donné au fil du temps naissance à une opinion publique très perplexe et qui n’accorde plus aucune objectivité ni crédibilité aux propos d’où qu’ils proviennent.
Pour ma part j’ai décidé de mettre les articles que je lis à l’épreuve de mon seul jugement personnel et à mon esprit critique, qui vaut ce qu'il vaut. D’ailleurs beaucoup en lisant cet article doivent se demander pour quelle mosquée je prêche ?
Eh bien aucune. Il faut arrêter de penser que les agents secrets, les lobbyistes étrangers, journalistes opportunistes ou bloggeurs décérébrés sont les seuls à s’acquérir d’une connexion ADSL. Il demeure encore des gens qui comme moi ne sont partisans d’aucun courant et qui ne sont à la quête d’aucune espèce de reconnaissance ou autonomie, mais seulement en quête d’une part de vérité bien difficile à discerner.
Pour conclure on pourrait dire que les histoires de ce pays s'apparentent à des épisodes de X-Files : la vérité est toujours ailleurs.
Par Le roi en paix
dimanche 3 septembre 2017
Joss Stone chante en Algérie avec le groupe El Foukr R'Assembly
Joss Stone, la célèbre chanteuse Soul anglaise était de passage en Algérie et elle en a profité pour nous offrir ce beau duo avec le groupe algérien El Foukr R'Assembly. Admirez cette chanson !
Le foot rend con nos algériens ?
Le foot rend-il certains algériens plus cons ? La réponse est bien évidemment que non. Beaucoup l’étaient bien avant de connaitre le foot je vous rassure. Autant les victoires des verts produisent un effet des plus positif dont on peut que s’en réjouir, Mais les défaites elles ,provoquent la même densité de réactions mais avec l’effet inverse.
Du chauvinisme mélangé a de la pleurnicherie et de la mauvaise foie avec un zeste de xénophobie trompé dans de la violence abrupte. Voila le cocktail détonant que nous avons droit après chaque défaite de notre équipe nationale.
Les réactions mesurées et censées provenant d’une certaine presse écrite ou de la population se font de plus en plus rares,. Même les vieilles dames sensées représenter une certaine sagesse et bonne conduite se livrent elles aussi a des discours au ras des pâquerettes en directe dans des émissions de radio.
Dieu merci cette coupe d’Afrique c’est enfin clôturée, enfin un repos bien mérité auquel nos esprits avaient grandement besoin. De voir la stupidité des commentaires des gens sur le net et de lire leurs messages d’insultes, m'a personnellement rendu sujet a des migraines aiguës.
Quand je lis ce genre de commentaire dit sportif de cet acabit « l’Algérie ne peut pas perdre car elle a dieu a ses cotés», moi personnellement sa me laisse sans voix et des envies de m’arracher tout mon système pileux me prennent a la gorge !
Finalement cette équipe nationale qui m'a procuré l’une de mes plus grandes joie lors de sa qualification a la coupe du monde, est entrain de lever le voile sur toute une facette de la population que je me serais bien gardé de connaitre. Alors pour le bien de la nation et celui de mes nerfs, gagnez les fennecs gagnez ! Que les sons des klaxons soient l’unique et seule expression que les algériens puissent émettre.
Par Le roi en paix
L'âne si doux
On raconte qu'Il était une fois dans la plaine du Cheliff, un pauvre fellah misérable qui avait un grand besoin d'un âne pour l'aider dans ses taches quotidiennes dans le champ qu'il cultivait tout le long de l'année. Aussi un jour après s'être décidé, il s'était rendu de bon matin au souk de bétail hebdomadaire pour s’acheter un âne robuste. Un animal solide et fort pour l'aider dans sa besogne quotidienne de labour et de moissons battages dans les champs.
Notre brave petit fellah revint donc le soir chez lui, tout content et tout heureux d avoir conclu une très bonne affaire en s'achetant un âne si doux qui faisait déjà sa joie.
Mais auparavant le vendeur qui lui avait cédé cet animal domestique, lui avait soufflé quelques recommandations très utiles et insister sur plusieurs conseils à suivre quant à l'entretien journalier de cet animal, pour qu'il puisse demeurer toujours en bonne forme physique pour le travail.
Pour cela il fallait, toujours lui assurer d'une manière régulière une bonne ration de nourriture journalière de paille de son et d'orge nécessaire à son bien être et de veiller à prendre grand soin de ce baudet et il te le rendra dans son travail, lui avait dit le vendeur.
Plusieurs mois passèrent. Le fellah était très content du rendement de son âne et des bons services qu'il lui rendait dans le travail. Mais le coût de l'entretien était une charge qui se ressentait suffisamment sur les petites économies de notre fellah et cela le déranger et lui donner quelques petits soucis.
Alors, notre malicieux petit fellah eut la petite idée" géniale" de lui soustraire une ration d'orge chaque jour le premier mois. Comme ça s'est il dit ce sera une dépense en moins pour l âne et il ne dira rien et n'en souffrira pas et puis il est résistant comme un mulet, après tout le maître ici c est moi ! Et j'ai le droit de vie et de mort sur mon bien ! Déjà qu il m'a coûté les yeux de la tête !
Quelques mois passèrent, l'âne était toujours là au travail et peiner en pleine campagne de labours. Le soir des que le soleil se couchait. Il recevait une ration de nourriture diminuée et commençait ainsi à donner des signes de fatigues dans son allure. Cela lui passera s'est dit le fellah. C est l'habitude qui commence à faire son effet.
Un an après, le pauvre animal le soir venu ne recevait qu'une maigre ration de paille, pour une journée de dur labeur. Le son et l'orge ne faisaient plus partie du menu. Néanmoins le pauvre âne résistait et demeurer valide pour le lendemain, avec le peu de paille dont il avait droit uniquement le soir. Le fellah était très content des résultats positifs de ses finances. Son activité prospérer de jour en jour et sa vie s'était améliorée beaucoup et il semblait oublier que c'était grâce à l'assistance et au rendement de ce gentil baudet, qu'il avait tiré des bénéfices.
Mais! L'avarice et l'ingratitude ont eu raison de ce mauvais paysan. Il était devenu aveugle et sourd au gémissement de cette pauvre bête qui symbolisait le travail. Il ne ressentait aucune pitié pour cet animal. Cet ingrat s'était détourné de ses obligations de propriétaire responsable de ce doux animal, qui faisait tout le travail ardu sans rechigner.
Et puisque tout baigne dans l'huile, grâce à mon imagination et mon savoir faire, se disait il ! Et que le travail se faisait au moindre coût. Pourquoi hésiter et ne pas passer à la dernière phase de ma trouvaille ! Et lui arrêter complètement la nourriture. Comme ça, si cela réussi et qu il y a continuité dans le travail, c'est bibi le gagnant ! Et je serai le seul bénéficiaire dans l'affaire et pas de faux frais pour l'âne.
Le soir, fatigué et à bout de souffle, le triste animal prenait sa place dans le coin de la grange et attendait sagement que son maître le récompense pour la pénible journée de labeur. Mais en vain, aucune reconnaissance ne se lisait sur le visage de cet abruti de paysan qui se comportait injustement envers un compagnon laborieux.
Il n'avait plus aucune considération pour cette bête de somme. Il avait perdu tous les sentiments de pitié vis-à-vis de son âne. Il était devenu déloyal envers ses engagements et la contrepartie qu'il devait assurer à cet animal Et cette insouciance était entrain de précipiter lentement l'irréparable.
Deux jours après avoir travailler durement et pleinement. Le soir venu le pauvre âne s'endormait sans nourriture.
Et puis après ! S'est dit cet avare de fellah. On dit " qui dort dîne " c'est assez suffisant pour lui. Et déjà qu'il ne s'est jamais plaint.
Le lendemain matin à l'aube, le fellah s'était rendu dans la grange comme tous les jours pour faire sortir l'âne, pour une nouvelle journée de travail. Mais hélas ce dernier ne répondait pas. Il ne bougeait plus. Il était mort. Affamé par son maître. Victime de la hogra gratuite.
Mort de faim, de fatigue, de mépris, d'indifférence et de cruauté et les mauvais calculs ont eus le dernier mot.
Dommage ! S'est écrié cet abruti de fellah, juste au moment ou il avait appris à ne plus se nourrir. Il est mort au moment ou j'avais le plus grand besoin. .Qu'elle khossara ! (Quel gâchis)
De toutes les façons nul n'est indispensable. Et puis, un de perdu ! Et dix de retrouver ! Et les animaux «hachakoum » c'est fait pour travailler ou clamser ? N'es ce pas ? Hein ! Hmar idji wa hmar irouh. (Un âne s'en va et l'autre le remplace)
On peut tirer une leçon d'injustice à mettre sur le compte du decideur qui nourri l'ingratitude et l'exploitation des gens à partir de ce triste récit. Ma pensée va vers ces travailleurs qui ont trimés toute une carrière pour enfin se voir méprisés et mal traiter avec le versement d'une misérable pension en guise de rente ou de revenu pour faire face a un pouvoir d'achat brulant et qui met la fragilité de cette classe dans des situations de mendicité.
Par Adel
Où est Djamila Bouhired ?
Plusieurs mois après l’appel à l’aide de Djamila Bouhired au peuple algérien qui a suscité bien des réactions, quelques mois après avoir publié son compte devise et dinar sur la presse afin que les âmes charitables puissent lui venir en aide… que devient notre héroïne aux lunettes noires ?
Je pense qu’il est peut-être le moment de savoir ce qu’il en est de madame Bouhired et de tout l’argent récolté. Argent qui, je n’en doute pas, a dû couler des quatre coins du monde provenant de ces Algériens touchés par cette campagne médiatique. Notre presse nous a donc tenus au courant de la dite catastrophique situation financière de Djamila, nous attendons à présent de connaître les retombées.
Madame Bouhired a-t-elle toujours une ardoise auprès de son boucher ? Madame Bouhired doit-elle toujours acheter à crédit chez son épicier comme elle a pu le relater dans son appel ? A-t-elle bénéficié des offres d’AFFLELOU, une paire de lunettes achetée c’est une paire de soleils offerte?... Enfin bref, tant de questions qui restent en suspens et à propos desquelles les Algériens sont bien curieux de connaître les aboutissements.
Je pense qu’il est du droit des Algériens et surtout de ceux qui ont participé aux donations, que de savoir ce qu’il en est de leur argent et surtout de leur héroïne.
Je compte sur nos journalistes afin qu’ils nous donnent des nouvelles au plus vite de Bouhired, de la somme qu’elle a pu récolter et l’a-t-elle comme prévu distribuée aux autres moudjahidines dans sa situation. Une certaine presse relève que la Moudjahida serait hébergée à l’hôtel parisien George V et y suivrait son traitement médical.
En fait, peu importe où elle est logée et par qui elle se fait soigner, la question primordiale à mes yeux reste : où est l’argent récolté, et combien ? Bien sûr ! n’étant pas une association ou ONG, Djamila Bouhired n’a aucun compte à nous rendre et elle est libre de dépenser tout l’argent récolté en paires de lunettes, mais j’ose espérer que par acquit de conscience pour ce peuple qui est venu à son aide sans se poser trop de questions… j’espère que Madame Bouhired va mettre fin à cette polémique et reverser tout l’argent récolté, aux moudjahidin beaucoup bien moins lotis qu'elle .
Par Le roi en paix
samedi 2 septembre 2017
Le Béninois béni par les Pharaons : Arbitrage 4 – Algérie 0 !
L’Afrique a démontré une fois de plus, par le biais de la CAF, qu’elle fait bel et bien partie de ce "pauvre" tiers monde, et qu’elle a toujours besoin d’une assistance européenne même en matière d’arbitrage de ses rencontres internes de football. Le déshonorant match de demi-finale pour le compte de la phase finale des éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations 2010 (CAN), opposant l’Egypte à l’Algérie, est riche de tout commentaire, aussi bien en image (largement diffusé) qu’en rapports.
Ce qui devait-être une agréable partie de plaisir, au vu du niveau et de la place des deux formations, s’est transformé, à cause du bas rang de l’arbitrage, à un simple cafouillage de quartier…
Une impartiale analyse de la rencontre nous ramène à conclure aisément que le " sort " du match était " discuté " avant le début de la partie.
Chacun se demande l’utilité du quatrième arbitre et du commissaire du match, si ces derniers n’ont aucune efficacité devant des erreurs flagrantes commises par les arbitres durant le match, surtout celles faussant en totalité " l’allure " et la progression de la rencontre.
Quand un joueur commis une faute, il est sanctionné par un carton. Mais quand le référé se met hors jeu en " exécutant " des absurdités, qui va le mettre hors du terrain ? Tout ça pour dire que le règlement de la FIFA est avilissant et très vétuste devant les technologies de la mondialisation.
Si après l’historique rencontre " complot " RFA-Autriche de 1982, un article de la FIFA a " surgit " en faisant jouer les dernières rencontres du groupe aux mêmes horaires. Pourquoi les arbitres des rencontres ne sont pas tirés au sort et désignés quinze minutes avant le match ? Cela " éviterai de traiter " avec ces derniers et de les accuser en " dam ! ".
L’arbitre béninois a d’abord commencé par donner un carton jaune, démérité, à un défenseur algérien. Puis un carton rouge à ce même joueur suite à une faute commise dans la surface de réparation, offrant ainsi un pénalty en or à l‘équipe égyptienne.
Mais le drame dans tout ça, le pénalty a été tiré en deux temps. Après un élan logique, le joueur s’est brusquement arrêté à cinq centimètres (ou moins) de la balle, avant de la " pousser " dans les filets. Devant ce geste interdit par le règlement sportif, aussi bien de la CAF que de la FIFA, l‘arbitre de touche n’a pas désigné le centre. Mais après quelques instants d’hésitation, l’arbitre béninois finit par accorder le but devant la surprise de tous les spectateurs. Les égyptiens, eux-mêmes, n’ont pas cru que le " fameux " but a été accordé, ils ne leurs manquaient plus qu’à " bénir " ce béninois !
Avec ce but, et après être mouillé à fond dans le Nil égyptien, l‘arbitre béninois ne trouvera pas meilleure jouissance à ses " acolytes de coulisse ", que de poursuivre la " distribution " à tort des cartons rouges pour ainsi s’inscrire dan le Guinness des impudicités en portant à trois les cartons rouges pour les algériens (sans compter les cartons jaunes) et à quatre le nombre de buts !
Les imperfections du « dirigeant » de cette rencontre se poursuivent et ne se ressemblent pas. D’abord il ne sait pas compter, il a fallut qu’on lui siffle à l’oreille que 1+1= 2. Rakif Halliche a « écopé » de deux cartons jaunes. La démarche la plus logique serait de tirer un carton jaune (le second) qui sera automatiquement suivi de suite d’un carton rouge. Mais, trop distrait par « le gain du marché », le béninois a oublié de scander le carton rouge à l’encontre de R.Haliche si ce n’est « le rappel à l’ordre » par un joueur égyptien.
La seconde et indéniable erreur, après que cet « arbitre » a accordé le pénalty (tiré en deux temps), le gardien Chaouchi l’a « terrassé » d‘un coup de tête qui aurait pu lui couter l’expulsion. Mais vu que l’arbitre (en position de faiblesse) se reproche déjà l‘invalidité de ce penalty, s’est contenté d’un carton jaune pour sauvegarder sa « dignité »!
Voire si ce référé sera sanctionné de la part de la CAF ou de la FIFA, mais il a désormais assuré ses arrières…Il n’est absolument pas nécessaire d’être d’un grand niveau d’intelligence pour comprendre ce marché !
Si tout le monde s’accorde à dire qu’il ne s’agissait que d’une simple rencontre de foot, néanmoins les égyptiens n’ont toujours pas " avalé " leur élimination de la coupe du monde par l’équipe algérienne, même en remportant la CAN 2010 en cherchant un autre " lièvre à bénir " avec le Ghana. D’ici là, j’espère que la CAF lui évitera un autre marché juteux…
Par Azzedine