Musique Chaâbi



Le Chaâbi est une musique citadine algérienne né dans la Casbah d’Alger au début du XXe siècle et qui signifie « populaire » en arabe.


Il est considéré comme un style qui constitue le versant « rugueux » du Malouf (la musique savante issue de la culture arabo-andalouse ottomanisée). Cheikh Nador est le premier précurseur de cette musique qui lance le maître et le créateur du Chaâbi algérien, El Hadj M’hamed El Anka. 
Ce genre musical était connu sous le nom du Medh avant qu’il soit baptisé « Chaâbi » par le musicologue Safir El Boudali.

La musique Chaâbi se nourrie des sonorités du classique arabo-andalou et de la musique classique occidentale. Les instruments utilisés sont les percussions (Derbouka), le Tar (Tambourin), le mandole (une sorte de grosse mandoline), le banjo, le violon, le quanoun et parfois le piano. 

Le Chaâbi est essentiellement interprété en langue arabe mais également en kabyle vu que la plupart des chanteurs chaâbi sont kabyles. Quant au verbe du Chaâbi, il se nourrie de la poésie ancienne porté par l’idiome algérois et des textes traitant des thèmes actuels.

Parmi les grands interprètes de la chanson chaâbi on peut citer Cheikh Mustapha Nador, le maître El Hadj M’hamed El Anka, Cheikh Hasnaoui, El Kobbi, Boudjemâa El Ankis, El Badji, El Hachemi Guerouabi, Amar Ezzahi et Dahmane El Harachi. 

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