Musique Andalouse


La musique andalouse ou arabo-andalouse est un type de musique classique, profane ou savante du Maghreb. Elle tire son origine de la musique chrétienne espagnole et portugaise avant la Conquista, de la musique afro-berbère et de la musique arabe.

Cette musique, d’expression arabe classique, est représentée en Algérie à travers trois écoles : le Ghernati de Tlemcen, le Ça’naa d’Alger et le Malouf de Constantine qui pratiquent cette musique avec certaines nuances. Le premier se revendique de Grenade, le second de Cordoue et le dernier de Séville.

La ville de Tlemcen est la capitale de référence de la musique arabo-andalouse en Algérie. Les écoles de Tlemcen et de Constantine sont les plus anciennes. L’école d’Alger n’est apparut que tardivement sous l’influence de l’école de Tlemcen tandis que des écoles plus modestes ont vu le jour telles que Béjaia, Mostaganem et Blida. 

La musique classique arabo-andalouse était pratiquée par des grands maîtres comme Mohamed Ben Teffahi, Cheikh Larbi Bensari, Redouane Bensari, Mahieddine Bachetarzi, Abderezzak Fakhardji, Dahmane Ben Achour, Abdelkrim Dali, Fadhéla Dziria, Mohamed Khaznadji, El Hadj Ghaffour, Saddek El Bedjaoui, Mohamed Sfindja, Sid Ahmed Serri, Moulay Ahmed Benkerizi et Mourad El Baez. On peut citer également Nouri Koufi, Bahidja Rehal et Nasreddine Chaouli parmi la relève de la chanson classique andalouse.

La musique andalouse algérienne a enfanté deux variantes : le Malouf et le Hawzi, le premier s’exprimant en arabe classique tandis que le second usitant du dialectal. Parmi les grands noms de la musique Hawzi qui inspira plus tard le Chaâbi, on cite Ben Messaieb, Bensalha et Bentriki. Abdelkrim Bestandji, Mohamed Tahar Fergani et Cheikh Raymond sont parmi les noms célèbres qui ont marqué le style Malouf. Enfin, d’autres genres musicaux plus populaires et qui sont issus de l’andalouse algérien ont vu le jour comme Zendani, N’qlabate ou encore l’Aroubi.

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