Mouloud Feraoun


Mouloud Feraoun est un écrivain algérien kabyle d’expression française. De son vrai nom Aït-Chabane, Feraoun n’étant que le nom donné par l’état civil français, il est né le 8 mars 1913 à Tizi-Hibel en Kabylie.

Il suit ses études primaires à l’école de son village puis obtient en 1982 une bourse à l’école primaire supérieure de Tizi-Ouzou. Il réussi au concours d’entrée à l’école supérieure normale de Bouzaréah à Alger où il fera la connaissance d’Emmanuel Roblès. Il retourne à Tizi-Hibel en 1935 où il sera nommé instituteur et épouse Dehbia sa cousine avec qui il aura sept enfants puis il est muté à Taourirt-Moussa en 1946. Il devient en 1952 directeur du cours complémentaire de Fort-National. Il quitte la Kabylie et s’installe à Alger où il est nommé directeur de l’école Nador de Clos-Salembier.

Il est en correspondance avec Albert Camus en 1951. Le 15 juillet de la même année il termine son roman La Terre et le Sang et remporte le Prix du roman populiste en 1953.

Il devient en 1960 inspecteur des centres sociaux à Château-Royal près de Ben-Aknoun. Le 15 mars 1962, il est abattu avec cinq de ses collègues dont Max Marchand par un commando de l’OAS (Organisation Armée Secrète) à Château-Royal, soit quatre jours avant le cessez-le-feu.

Son premier roman autobiographique « Le fils du pauvre » n’est publié qu’en 1950 alors qu’il a commencé à l’écrire dès 1939.

En 1957, les éditions du Seuil publient son roman « Les chemins qui montent » et les traductions des Poèmes de Si Mohand sont publiées par les Editions de Minuit en 1960. Mouloud Feraoun rédige son Journal entre 1955 et 1962 et sera remis aux éditions du Seuil qui ne le publient qu’après sa mort.

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