Moufdi Zakaria


Moufdi Zakaria, de son nom exact Chikh Zakaria, est né à Beni Izguen dans la wilaya de Ghardaia le 12 avril 1908. Il rejoint son père commerçant de profession dans la ville d’Annaba pour effectuer ses études primaires puis regagne Tunis pour poursuivre ses études dans les écoles d’El Khaldounia et El Attarine dans les deux langues arabe et française.

Il rencontre Abi Al Yakdhan et le poète Ramdhane Hamoud pendant son séjour en Tunisie et noue une relation privilégiée avec eux. Il rentre en Algérie et adhère à l’Association des Etudiants Musulmans Nord Africains. Il rejoint l’Etoile Nord Africaine puis le Parti du Peuple Algérien (PPA) pour lequel il compose l’hymne « Le sacrifice pour l’Algérie » (Fidae El Djazaïr).

Il est arrêté par les autorités françaises en compagnie de Messali El Hadj en août 1937. Après sa libération en 1939, il crée le journal Ech-Chaab (Le Peuple) avec d’autres militants mais il est de nouveau emprisonné en 1940 et 1945.

Une fois libéré, il adhère au Mouvement pour le Triomphe des Libertés Démocratiques (MTLD) et rejoint la Révolution en 1955. En avril 1956, la police française l’arrête et l’emprisonne pendant trois ans à Barberousse (Serkadji).

A sa sortie de prison, il prend refuge au Maroc puis en Tunisie où il participe jusqu’à l’indépendance à la rédaction du journal El Moudjahid.

Le nom de Moufdi Zakaria est associé à l’hymne national officiel « Qassaman » dont il compose les paroles. Il rédige également le recueil « Al-lahhab Al Mouqaddass » (La flamme sacrée) et « Iliadhatou El Djazaïr » (L’épopée de l’Algérie).

Moufdi Zakaria décède à Tunis le 17 août 1977.

Aucun commentaire