Mon Algérie : à qui la faute?


"A qui la faute ? Non pas à toi, mon Algérie, tu es aussi une victime, tu es restée là, à les observer te violer, te détruire, te dilapider de toute fierté et de t'exciser de tout plaisir de la vie."

Je voulais écrire, parcequ'enfin j'ai eu la chance d’être lu, d’être comprise ! 

Mais hélas je n’arrive pas, c’est le chaos total dans mon cerveau de pauvre petite algérienne que je suis. 

Bourrée de frustrations, de complexes de haine, de rage et de soif de vivre que je ne vis pas pleinement ! 

C’est triste, injuste, j'ai tout pour être heureuse et pourtant je ne le suis pas totalement. 

A qui la faute ? Non pas à toi, mon Algérie, tu es aussi une victime, tu es restée là, à les observer te violer, te détruire, te dilapider de toute fierté et de t'exciser de tout plaisir de la vie. Tu as bien tenté de te révolter mais sans espoir, tes larmes ont tellement coulé qu’elles t’ont submergé. 

Tu tremblais si fort que tu t’es écroulée sur toi-même. Tant de sang a giclé sur toi, les cris mortels de tes enfants ont terrifié le monde. Mais ils n’ont rien compris, rien vu de tes souffrances. 

Voilà où j'en suis aujourd’hui, je te regarde te désintégrer dans ce tourbillon de souffrance et de perversion digne des ténèbres !! Sans rien faire ! 

Car moi-même je n´arrive pas à comprendre pourquoi tant de haine ? Idiote. 

Cela n'a jamais été question de haine dans cette histoire sordide, juste une question de manipulation, de contrôle de pouvoir et de comptes bancaires. 

Ils ont tout simplement engendré la peur pour mieux nous contrôler et paralyser nos esprits de toutes rebellions éventuelles. 

Voilà où j'en suis et vous aussi, mes dociles compatriotes.

Par Darknes

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