Houari Sghir


Houari Sghir est un fils d’immigrés algériens né le 04 Janvier 1986 à Saint-Dizier, petite ville de la campagne française.

Installé à Paris depuis l’âge de 18 ans, c’est dans la capitale des musiques du monde que Houari Sghir a fait ses classes. Scolaires d’abord lorsqu’il intègre l’illustre faculté de la Sorbonne, et musicales ensuite, parallèlement à son cursus scolaire.

Au départ de son escapade musicale, il se produit sur les scènes des cabarets parisiens et reprend les classiques de la musique raï. Il arrive petit à petit à se faire connaître des noctambules parisiens jusqu’au début de l’année 2008, date à laquelle il décide de se fixer comme objectif l’enregistrement d’un album dans son pays d’origine.
Un album exclusivement medahatte, le style auquel il s’assimile. Une musique populaire qui connaît bon nombre de sympathisant en Algérie, surtout dans la région de l’Oranie.

Pour autant, on sait que la musique medahatte soulève la réprobation chez les adeptes de l’inviolable et du défendu universel. Ainsi, on la décrit souvent comme étant une musique inaudible en famille parce qu’elle parle librement de sujet tels que les penchants amoureux, le désir sexuel, les boissons interdites…

Houari Sghir ne déroge pas à la règle dans l’album qu’il signe chez Saint-Crépain, le label oranais. Ainsi dans une de ses musiques (Baghi Noghda) il chante l’amour d’un homme tout en soulevant le problème de l’immigration :

« Naal bou bled ghoda li chaytetni maa »
« Naa di bledah nesken bled gawri ».

Le dernier né des « Medah » algériens, c’est donc lui. Il faut y voir une manière de « se rattacher à ses racines et à sa vrai culture » nous explique t-il.
Un biculturalisme évident lorsque l’on écoute ses musiques. « Paris Oran », c’est le titre de son album, est sorti le 8 Janvier 2009 en Algérie.

Un artiste à surveiller de prés…

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