Djamila Bouhired


Djamila Bouhired, l’héroïne de la guerre d’indépendance, est une nationaliste algérienne née en 1935 et grandit au sein d’une famille de classe moyenne.

Elle a suivi sa scolarité à l’école française. Durant ses années étudiantes, elle rejoint les rangs du Front de Libération Nationale (FLN) et travaille plus tard comme officier de liaison et assistante personnelle de Saadi Yacef à Alger.

Elle se blesse dans une fusillade et fait capturée par l’armée française en 1957. Soupçonnée d’être une porteur de bombes, elle est inculpée pour terrorisme et sera torturée et condamnée à mort.

L’exécution de Djamila Bouhired est stoppée grâce à la compagne médiatique qu’ont menée Jaques Vergès et Georges Arnaud. Ils écrivent le manifeste « Pour Djamila Bouhired » publié dans la même année aux Editions de Minuit qui, avec le livre La Question d’Henri Alleg, alerteront l’opinion publique sur les tortures infligés aux militants et indépendantistes algériens. Djamila Bouhired est finalement graciée et libérée en 1962.

Après sa libération, elle épouse Jaques Vergès en 1965 et travaille avec lui sur le magazine Révolution Africaine. Djamila a eu deux enfants de son mariage avec Vergès.

Le cinéaste Youssef Chahine a adopté sa vie au cinéma à travers le film « Djamilah » sorti en 1958. Le film documentaire « L’Avocat de la terreur » consacré à Jaques Vergès évoque également le parcours de cette grande résistante.

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